Un aperçu de l'origine​

Bram Eliaert alias beliaert,

né à Gand en 1977.

Depuis sa jeunesse, il a non seulement suivi un chemin capricieux dans le monde, mais a également trouvé sa propre voie dans le monde des sculptures.

Originaire de l'Inde à la fin des années 1990, le sentiment agité fin de siècle a pu être remplacé par une longue pause avec le chanteur et sculpteur Walter De Buck à Gand, après quoi Bram a poursuivi son propre chemin. La paix et l'équilibre que Bram y a connus se reflètent dans plusieurs de ses œuvres d'art. Sculpter n'est pas un choix, c'est sa vraie nature. Le processus créatif est le plus grand défi et le résultat final est la satisfaction.

Les œuvres de Bram partent toujours de sa vision ou de son message personnel, mais vont bien au-delà de la simple esthétique. Son âme est contenue dans chaque œuvre et il veut donner ses pensées et ses visions lointaines dans le temps et dans l'espace avec son prochain.

Avec une attention particulière à la spiritualité, à l'équilibre, à la tranquillité, aux émotions et à la nature en voie de disparition, Bram veut contribuer à attirer l'attention sur ces thèmes, maintenant et dans un avenir lointain.

Les bronzes de Bram sont souvent des pièces uniques, pour donner à chaque oeuvre encore plus de caractère et de personnalité. Les formes et les images qu'il crée reflètent la réalité et nous livrent son interprétation personnelle dans le respect de l'harmonie et de l'esthétique.

Inspiration

beliaert puise son inspiration dans la vie merveilleusement belle qu'il ne vit pas forcément aussi facile. Cela se traduit par des chiffres d'équilibre, des personnes à la recherche d'un équilibre. De plus, il crée des arbres abstraits, avec ou sans figurines minuscules, qui symbolisent l'homme qui essaie d'imiter, de recréer et de façonner la nature à sa guise. Cela conduit à une situation post-apocaliptique dont, selon Bram, nous sommes plus proches que nous ne le pensons. Les personnages, pour ainsi dire, s'accrochent aux dernières branches des arbres. Mais même ainsi, ces arbres sont comme des dieux qui surveillent nos différentes générations pendant des milliers d'années et nous survivront plusieurs fois. La nature va nous vaincre. Une grande partie de son travail est motivée par un fort besoin de spiritualité. Néanmoins, il a du mal avec les nombreux tabous, les règles et les lois que les différentes religions imposent à leurs pratiquants. Bram tente de le dénoncer de manière légère dans ses œuvres. Il veille à ne pas paraître blessant ou même critique. L'humour est le meilleur remède contre la rigidité. La vie de Brian contre les 10 commandements. Les sculptures l'illumination  et Lingasana en sont de bons exemples.

Vers une vie de sculpture

Il avait passé des années à voyager entre l'Inde et la Belgique, essayant de joindre les deux bouts, choisissant une vie de pauvreté financière, profitant de nombreuses expériences riches, lorsqu'il est finalement tombé sur le projet à but non lucratif Loods 13. À Loods 13, il a eu l'opportunité passer un an à s'essayer à différents métiers d'art. Il s'est vite rendu compte qu'il était attiré par le travail des métaux, en particulier le battage du cuivre et la coulée du bronze. L'ambiance de l'atelier, l'odeur des métaux, des lourdes meuleuses, les odeurs de sueur, le froid en hiver, la chaleur en été, et le travail avec un méli-mélo de sculpteurs anarchiques guidés par Walter De Buck, lui ont inculqué la passion de la sculpture. A cette époque, il s'intéressait surtout à l'artisanat ; l'art viendrait plus tard.​

Après toutes ces années, il a dû retourner dans son Inde bien-aimée. Mais le sang est plus épais que l'eau, et six mois plus tard, il était de retour au Loods 13. La tête pleine d'idées et les doigts impatients de se mettre au travail, il a commencé à enseigner au Loods 13. Ce fut un point de non-retour. Au cours de ces merveilleuses années, il a beaucoup appris. Un sculpteur ne cesse jamais d'apprendre. C'est un processus continu dans lequel nous apprenons la vie et comment vivre.